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Simon Caroline

Côtoyer l'après

 

A peine réussir à divaguer ça s’arrache instabilité d’orteils ancrés 
connivence de brumes pas choisi de quitter et d’assimiler chorale fébrile de
langues métissées on leur dit de retourner sur cette terre de poussière humaine 

sentir la peau fondre le long du marécage plonger dans ses cils attraper l’exil
fermenté les éraflures s’embrassent traité de sang éreinté
tricoter le respect n’est pas ésotérique serrer dans l’origine un attachement elle est hybride

ils ont engouffré – yeux et poursuite d’obus grimaçants - matricide, parricide, fratricide dans les bras 
l’art d’endeuiller est inscrit sur détermination extrémiste 
Alep, Damas, Raqqa – Liège : rien ne la sépare même

crient-ils, contaminer les narcisses par serrements de mains, vous restez assis 
ouverture trainée essoufflée paradigme Francken refuse surtout recrache refuge

longer la ligne éviter pas raboté elle debout devant la glace à côtoyer l’après 
femme du début du travers de l’ici elle apprend à trier l’éveil 
à définir réalité occidentale chronométrée.
 

       À N.                                                                                                           

 




Envoyé: 13:30 Fri, 16 March 2018 par: Simon Caroline