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Colbach Charlotte

La faim



Je crève, mes organes se resserrent,

Je sais qu’il ne faut pas le refaire.

Mon pouls augmente, j’ai la fièvre,

Je dois me mordre les lèvres.

Mon amour, plus fort que ma raison,

Du fond du cœur, je t’aime, c’est une obsession.

Voilà pourquoi, attirée par ton odeur assassine,

Tu me rends folle, tout ce que je ressens c’est la famine.

Mon désir le plus profond, ce que je ressens véritablement,

Ton cœur, mou, il fond.

Ma chère praline, ton goût est ma ruine.

 




Envoyé: 20:50 Thu, 15 March 2018 par: Colbach Charlotte