Je te l’avais dit ! Je t’ai dit qu’il n’est pas bon pour toi, qu’il joue avec ton cœur. Je te l’avais dit que tu mérites quelqu’un de mieux que ce garçon-là. Il n’était pas gentil avec toi, il est un monstre. Tu m’as raconté qu’il t’avait dit que tu es la seule fille dans sa vie et que tu es tout pour lui. Je savais que ce ne sont que des tissus de mensonges, il est un menteur. Je l’ai vu avec une autre fille, il lui a raconté la même chose que ce qu’il t’a déjà raconté. Je te l’avais dit, mais tu as dit que j’ai besoin de lunettes, parce que tu étais sûr qu’il n’allait jamais te tromper. Je t’avais dit que tu pouvais seulement lui poser la question, mais ta réponse était : « Je vais lui demander après. » Après ? Après, c’est trop tard et, crois-moi, trop tard arrive très vite. Je te l’avais dit qu’il n’est pas « Monsieur Parfait », il est « Monsieur je trompe ma copine et elle ne remarque rien ! » Je te l’avais dit, mais tu ne m’as jamais écoutée. Tes remarques étaient toujours les mêmes : « Je vois que la jalousie est ta seule amie, ma belle ! » Et ta seule amie est de toute évidence la naïveté. Victor Hugo a déjà dit : « La jalousie est le visage de la vérité. » Je te l’avais dit que tu devais chercher quelqu’un d’autre, une personne qui est toujours là pour toi et ne se soûle pas la gueule avec ses amis, pendant que tu es seule à la maison. Il n’est pas bon pour toi ! Moi, je suis ta meilleure amie et je te connais, je t’avais dit que tu allais pleurer beaucoup et que tu ne deviendrais pas heureuse avec lui. Je te l’avais dit et j’avais raison. Maintenant comme je l’avais prévenu, tu pleures. Tu pleures beaucoup et j’essaie de te consoler. Tu me raconte l’histoire comment tu l’as vu dans un café avec une autre fille. Regarde-toi, tu es désespérée et tu te demandes tout le temps pourquoi ? Pourquoi il l’a fait, pourquoi il t’a trompée ? Je ne sais pas pourquoi, mais je peux seulement te dire encore une fois : « Je te l’avais dit et tu ne m’as pas écoutée. Je te l’avais dit, je suis désolée. »