Retour

Monnier Gaëlle

Ma liberté de penser



L'école qui essaye de te carrer

Toute ton imagination doit être tassée.

Le pays où je vis tellement petit.

Tout le monde te connaît, c'est pourri.

Tu n'arrives pas à t'échapper.

Partout des yeux qui n'arrêtent de regarder.

Des oreilles qui écoutent, des bouches qui n'arrêtent de parler.

Impossible d'être invisible.

On est tous des cibles.

La société ne veut plus d'humains.

Tu t'étrangles avec tes propres mains.

Plein de stéréotypes, mais pas d'individus.

Des centaines de vies perdues.

Une machine qui doit fonctionner.

Des milliers d'âmes qui sont sanctionées.

Les esprits libres chassés, traqués, attrapés, tués.

Un moyen de survie, oui apprends à te cacher, soit le meilleur joueur à jouer.

Ouvre une fois tes yeux et regarde autour de toi.

Tellement de gens malheureux, demande-toi pourquoi?

Combien de personnes ne s'aiment pas mais se font la bise.

Des humains qui à la recherche du bonheur se brisent.

L'école qui ne reconnaît pas ta valeur.

Peintres, écrivains tellement de talents qui vont voir ailleurs.

Âme libre brûlée.

Un meurtre sans être condamné.

La société notre meurtrière avec son immunité.

Tu t'adaptes, tu te caches.

Les esprits libres qui survivent savent.

Que ce sont eux qui regardent les gouttes d'eau couler le long des fenêtres,
ce sont eux qui entendent le vent leurs murmurer.

Que ce sont eux qui voyent la colère à travers des yeux vides,
ce sont eux qui arrivent a lire entre les lignes,
qui entendent les gens les plus silencieux crier leur désespoir.

 




Envoyé: 12:17 Sat, 16 March 2019 par: Monnier Gaëlle