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Ngoumela Djenabou Precillia


Pourquoi nos chemins se séparent ?

Pourquoi nos chemins se séparent ?

 

Le silence s’installe dans tes bras,

Je m’envole dans tes yeux délicats.

Je respire ton odeur virulente,

Je m’attriste quand tu t’éloignes de moi.

 

Et je reste là, je reste ici,

À attendre que tu reviennes.

À attendre que tu sois mien.

 

Et je veux ta peau,

Ta peau contre la mienne,

Juste pour une nuit,

Encore une nuit.

 

Et mon cœur se détache quand tu me regardes sans étincelles.

Je le vois, je le ressens, tu n’as plus envie d’être là,

Ici, avec moi, présent pour revivre ce qu’on avait autrefois.

Tu ne veux plus de cette histoire, tu ne veux plus de cet amour.

 

Cet amour qui m’a consumé, qui a fait de moi un être vivant,

Appréciant chaque chose merveilleuse que la vie avait à offrir.

Chaque chose belle et fragile qui m’a fait comprendre l’importance de ce qu’on vit,

Car si on n’apprécie pas la beauté du monde, honnêtement, à quoi ça sert d’être là ?

 

Et maintenant tu pars,

Une fissure s’ouvre en moi me laissant

Vide mais brisé,

Vide mais humilié.

 

Tu fermes la porte à une relation destinée pour l’éternité,

Tu me fermes la porte me laissant seule plongée dans l’obscurité.

 

Tu veux être avec elle, n’est-ce pas ?

Tu veux être avec celle pour qui tu m’as dit de ne jamais m’en faire.

Car j’étais la seule dans ton cœur, la seule à te faire ressentir des émotions aussi fortes.

 

Et je la vois, avec ses cheveux blonds, son regard qui perturbe tous ceux qui la regardent.

Elle a réussi à t’avoir, elle a réussi là où moi j’ai échoué,

Elle a réussi à te faire dire “Je t’aime”.

 

Trois mots que tu ne m’as jamais prononcés,

Trois mots et sept lettres que tu ne me prononceras jamais.

Trois mots que j’ai rêvé de te dire à chaque caresse de tes mains sur ma joue,

Trois mots que j’ai imaginés dans ma tête mille fois, juste pour avoir le frisson de l’entendre juste une fois.

 

Tu ne le sais peut-être pas,

Mais dès la première fois qu’on s’est vu,

J’ai vu cette lueur dans tes yeux.

Ça m’a pris, ça m’a marqué,

D’une manière si forte et puissante

Que cela a ouvert en moi une fenêtre vers l’infinité des étoiles vagabondes

Qui volaient au-dessus de nos têtes au moment de notre premier baiser.

 

Et depuis, je ne rêve que d’une chose, c’est de revoir cet éclat.

Cet éclat qui a fait de nous la plus belle chose dans mon cœur.

Cet éclat qui a fait de moi une lumière rugissante de beauté.

Cet éclat qui m’a fait revivre des sentiments égarés sur un chemin englouti par la brume épaisse.

 

Quand tu es entré dans ma vie, je me suis faite une promesse.

Celle de ne pas laisser mes doutes et mes peurs gâcher ce qu’on avait.

Je me suis laissée porter par le courant de la vie,

J’ai pris un risque et je l’assume même si mon cœur en souffre aujourd'hui.

Je voulais juste connaître l’amour, je voulais juste aimer.

Je voulais juste connaître ce sentiment de douceur innée.

Alors, j’ai simplement fermé mes yeux au moment de sauter

Sans avoir aucune idée de comment j’allais me relever.

 

Et maintenant à la fin de cette chute turbulente,

Mon âme se retrouve fracturée en six morceaux éparpillés,

Tu m’as pris ma joie, mon être, mon innocence, ma beauté, mon envie et mon adolescence.

 

Tu t’en vas, tu seras heureux,

Et moi, je serais là, j’existerai.

 

Toute ma vie, je me suis toujours dit que je n’étais pas assez,

Pas assez belle, pas assez drôle, pas assez intelligente.

Je voulais être comme les autres sans savoir qui j’étais réellement,

Alors, imagine bien que ta présence dans ma vie m’a fait découvrir le pouvoir inexplicable d’aimer.

 

Le pouvoir véritable de l’amour qui soigne tes blessures,

Le pouvoir de l’amour qui t’offre le monde et ces idéaux.

Pendant un instant j’ai eu cette lumière dans ma vie

Qui m’a fait croire le temps d’une danse au pouvoir de l’univers.

 

Mais je n’étais pas la bonne, n’est-ce pas ?

 

Je n’étais pas celle qui pouvait faire chavirer son cœur,

Je n’étais pas celle qui apaisait le trouble de ces pensées mensongères.

Je n’étais pas celle,

Je n’étais pas celle,

Je n’étais pas elle.

 

Je ne pouvais pas avoir cet amour bon et sain de sa part, non,

L’amour que toute personne mérite d’avoir,

L’amour que j’ai toujours rêvé d’avoir.

 

Si je devais tout recommencer, mon seul souhait serait de pouvoir aimer

 

Sans en souffrir,

Sans en mourir,

Car je meurs vite,

Quand tu m’oublies.

 

Et le silence s’installe dans ma tête,

Et je m’envole vers un monde parallèle,

Et je respire cette odeur amère,

Et je m’attriste, car tu n’es plus là,

Et je m’éclipse,

Et je suis si triste,

Que tu m’évites.

Pourquoi tu m’évites ?

Pourquoi nos chemins se séparent ?


 




Envoyé: 21:01 Sun, 24 March 2024 by : Ngoumela Djenabou Precillia age : 23