L’Ère où la Lumière Réfléchit

J’appuie sur l’interrupteur. La lumière

Emplit la pièce entière, prisonnière

Eclairant, mon poème, mes strophes, mes vers.

 

La tête baissée, les lanternes sont alignées

Dans l’allée. Elles fixent les passants et oublient

De remonter la tête. En face ou à côté

Elles trouveraient des poteaux, des amitiés.

 

Les phares des voitures observent le monde

Le monde présenté par leur conducteur

Liberté obscure, ils ne pourront la connaitre

Pourtant fières de pouvoir émettre des ondes

 

Indispensables aux festivités, les guirlandes

Se sentent importantes. Elles étendent

Leur fils dans la pièce entière, pourtant

Ont oublié que ce n’est qu’une fois par an

 

Aspirant à devenir grand, le feu

Risque l’extinction à tout moment

Liberté passionnelle, son unique vœu

Se souvenir de sa lumière à tout temps

 

Le soleil se lève. Sa lumière

Emplit la pièce entière et me libère

De mon poème, mes strophes, mes vers.



news created by Camal Tahireddine: 16.07.2021